En quelques années, les lampes fluorescentes compactes ont remplacé les lampes à incandescence, les lampes LED sont maintenant largement distribuées sur le marché de l'éclairage domestique. Un nouveau rapport de l'ADEME souligne les forces et les faiblesses de cette technologie nécessaire dans nos maisons.
Selon un rapport de l'ADEME, l'éclairage représente actuellement 12% de la consommation d'électricité dans une habitation (hors chauffage et eau chaude).
Économes et inefficaces, les lampes à incandescence ont été progressivement retirées du marché français depuis 2009 et finalement bannies en septembre 2012 par l'Union européenne. Ils ont été principalement remplacés par des lampes fluorescentes compactes (ou lampes basse consommation) qui ont été propulsées sur le marché grâce à une communication massive, l'absence quasi-totale de technologies concurrentes et des avantages significatifs: elles durent 8 à 10 fois plus longtemps et consomment 4 à 5 fois moins d'énergie pour un éclairage équivalent.
En conséquence, en seulement quelques années, les lampes fluorescentes compactes ont fait leur marque dans la majorité des maisons et des locaux commerciaux. Et pourtant, ils ne sont pas exempts de critiques et de défauts:
certaines lampes ont une durée de vie limitée qui ne correspond pas aux publicités;
certaines lampes ont une longue durée d'allumage qui peut dépasser la minute;
ils émettent des rayonnements ultraviolets (UV) qui peuvent être nuisibles à certaines populations sensibles;
ils contiennent tous du mercure, un métal dangereux qui doit être recyclé correctement.
Présentées comme des lampes durables et à faible consommation, elles ne sont en fait qu'un palliatif temporaire avant la démocratisation de lampes beaucoup plus efficaces et écologiques: les lampes à LED qui sont apparues sur les étagères des commerçants ....
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